8 mars, journée de la femme
Salut lecteur,
Aujourd'hui c'est la journée mondiale pour les droits des femmes. En hommage à toutes celles qui ont occupé mon âme, un petit medley de textes écrits au lycée, par le jeune débordant (beaucoup trop) de sentiments que j'étais.
image : http://www.feuillesdevelours.fr/
"Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous." Voltaire dans Candide
Quand je trouve que cette vie n'est pas si bien
Je pense à ce qu'elle serait si j'étais un chien
Loin des problèmes et des tracas du quotidien
Sans ce stress et cette peur du lendemain
Plus aucun soucis par rapport aux vêtements
Je ne me perdrais plus dans mes sentiments
Il n'y aurait plus à préparer d'examen
Tout irait bien dans ma petite vie de chien
Cependant je ne t'aurais jamais rencontrée
Je ne t'aurais jamais parlé, jamais aimée
Et à aucun moment de nous je n'aurais rêvé
Jamais je n'aurais pu espérer t’enlacer
Mais jamais jamais tu ne m'aurais rembarré
Jamais je n'aurais souhaité être un canidé...
Tu m'as emmené au Paradis
Tu m'as fait aimer la vie
Tu m'as carrément transformé
Au risque de voir des amis s'éloigner..
Je m'en foutais tant que j'étais avec toi
Je m'en foutais de tout, même des lois
J'y ai donné tout mon corps
J'ai l'impression de faire plein d'efforts
Mais en retour je ne reçois presque rien
Et ça fait tout sauf du bien
Tu es là devant moi
J'essaie de m'accrocher à toi
Mais tu me glisses des bras
J'essaie mais je n'y arrive pas
Comme une bouée qui pourrait me sauver
Que je vois de plus en plus s'éloigner
Tu es bientôt hors de portée
Je sens que bientôt je vais me noyer
Pas d'autre choix que celui d'écrire
Autrement, c'est lentement que je vais périr
Je cherche le code pour te décrypter
Putain y a pas moyen de le trouver !
Je ne cesse de me demander
Simplement qui tu es
Et qui suis-je moi ?
Qu'est-ce que je suis pour toi ?
Dis moi juste comment tu me vois
Parce que là je cherche mais je ne comprends pas
Comme une bouée qui pourrait me sauver
Que je vois de plus en plus s'éloigner
Tu es presque hors de portée
Je commence à me noyer
J'ai beau écrire et écrire
Je me sens lentement partir
Dis moi que je me fais des idées
Dis le moi s'il te plaît
Dis moi parfois que tu m'aimes
Dis moi que je sers à quelque chose quand même
J'ai l'impresion de hurler tout mon amour
Mais j'ai l'impression que tout tombe dans un gouffre
Et avec, c'est moi qui tombe
Et dans mon coeur c'est l'hécatombe
Comme une bouée qui devrait me sauver
Que je vois de plus en plus s'éloigner
Faut-il vraiment s'y accrocher ?
Est-elle déjà hors de portée ?
Je me sens lentement m'enfoncer
Alors j'écris dans ces eaux troublées
En essayant de me sauver
J'ai peur de la douleur quand la sentence va tomber
Serait-ce moins douloureux de lâcher ?
Non je ne le ferai pas de mon propre gré
As-tu seulement conscience
Qu'avec mon coeur tu joues à outrance ?
Il va bientôt perdre la cadence
J'ai peur de l'atroce sentence
J'ai peur comme un enfant en pleurs
J'ai peur et ça me noue le coeur
Il va finir par éclater
Je suis complètement déboussolé
Tu me connais, tu le sais
Je me fais souvent des idées
Mais j'ai jamais eu tant l'impression de me noyer
Je pensais savoir nager
Tends moi la bouée qui peut me sauver
Donne moi la force de m'y accrocher
De ne surtout pas la lâcher
Ne la laisse pas s'éloigner
Je suis en train de sombrer
La force d'écrire va lentement pourrir
J'ai peur, ça risque de mal finir
Putain pourquoi se mettre à aimer ?
Ca fait trop mal de se séparer
Dis moi que ce jour n'est pas arrivé
Dis moi que je me fais des idées
Dis moi que tu viendras dans mes bras
Que je pourrais te murmurer mon amour tout bas
Et surtout que tu me le rendras
Et puis bien sûr, les amourettes se terminent et rendent triste le petit G-B
Une fois de plus : déchiré
Encore un coup, je suis laminé
Les yeux brûlants si secs et si humides
Le coeur chancelant, les yeux dans le vide
Tu fais ta maline
Tu me repousses dans l'abîme
Tu veux me renvoyer au tapis
Putain, chienne de vie
Tu kiffes ça : me faire chialer
Des fois, tu te plais à me faire kiffer
Arrête une bonne fois de jouer
Avec moi, j'en suis déchiré
T'aimes ça : m'en faire baver
Tes étapes , plus ou moins dures à passer
J'en suis lassé, j'en suis fatigué
Laisse moi me reposer
Tu fais ta fière,
Tu me re jettes à terre
Tu veux me renvoyer au tapis
Putain, chienne de vie
T'es une vraie sadique
Quand tout va bien, t'envoies des pics
Tu m'attaques, avec tes lames
Qui me noient à chaque fois dans mes larmes
Mal armé, comme sans défense
Face à tes coups et ta puissance
Tu perds peu à peu ma confiance
J'en perds peu à peu mon innocence
Tu fais ta grande
Tu me re fous les glandes
Tu veux me renvoyer au tapis
Putain, chienne de vie
Mais tes épreuves que je subis,
Pas à pas, me solidifient
Un jour peut-être j'aurais du répondant
Je ne réagirai plus comme un enfant
Tu cherches la guerre,
Tu me fais mordre la poussière
Tu me montres que tu domines
Dès que je vais mieux, que j'm'illumine
Tu fais ta forte,
Tu me remets à la porte
Tu veux me renvoyer au tapis
Putain, chienne de vie