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Poser des mots, versifier ou proser mes maux
8 mars 2015

8 mars, journée de la femme

Salut lecteur,

Aujourd'hui c'est la journée mondiale pour les droits des femmes. En hommage à toutes celles qui ont occupé mon âme, un petit medley de textes écrits au lycée, par le jeune débordant (beaucoup trop) de sentiments que j'étais.

20f0eb0bimage :  http://www.feuillesdevelours.fr/

Sonnet Canin

"Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous." Voltaire dans Candide

Quand je trouve que cette vie n'est pas si bien

Je pense à ce qu'elle serait si j'étais un chien

Loin des problèmes et des tracas du quotidien

Sans ce stress et cette peur du lendemain

 

Plus aucun soucis par rapport aux vêtements

Je ne me perdrais plus dans mes sentiments

Il n'y aurait plus à préparer d'examen

Tout irait bien dans ma petite vie de chien

 

Cependant je ne t'aurais jamais rencontrée

Je ne t'aurais jamais parlé, jamais aimée

Et à aucun moment de nous je n'aurais rêvé

 

Jamais je n'aurais pu espérer t’enlacer

Mais jamais jamais tu ne m'aurais rembarré

Jamais je n'aurais souhaité être un canidé...

 

mutuelle-pour-chienimage : stop-frais-veto.fr

 

 

Noyade ?

 

Tu m'as emmené au Paradis

Tu m'as fait aimer la vie

Tu m'as carrément transformé

Au risque de voir des amis s'éloigner..

 

Je m'en foutais tant que j'étais avec toi

Je m'en foutais de tout, même des lois

J'y ai donné tout mon corps

J'ai l'impression de faire plein d'efforts

 

Mais en retour je ne reçois presque rien

Et ça fait tout sauf du bien

Tu es là devant moi

J'essaie de m'accrocher à toi

Mais tu me glisses des bras

J'essaie mais je n'y arrive pas

 

Comme une bouée qui pourrait me sauver

Que je vois de plus en plus s'éloigner

Tu es bientôt hors de portée

Je sens que bientôt je vais me noyer

Pas d'autre choix que celui d'écrire

Autrement, c'est lentement que je vais périr

 

Je cherche le code pour te décrypter

Putain y a pas moyen de le trouver !

Je ne cesse de me demander

Simplement qui tu es

 

Et qui suis-je moi ?

Qu'est-ce que je suis pour toi ?

Dis moi juste comment tu me vois

Parce que là je cherche mais je ne comprends pas

 

Comme une bouée qui pourrait me sauver

Que je vois de plus en plus s'éloigner

Tu es presque hors de portée

Je commence à me noyer

J'ai beau écrire et écrire

Je me sens lentement partir

 

Dis moi que je me fais des idées

Dis le moi s'il te plaît

Dis moi parfois que tu m'aimes

Dis moi que je sers à quelque chose quand même

 

J'ai l'impresion de hurler tout mon amour

Mais j'ai l'impression que tout tombe dans un gouffre

Et avec, c'est moi qui tombe

Et dans mon coeur c'est l'hécatombe

 

Comme une bouée qui devrait me sauver

Que je vois de plus en plus s'éloigner

Faut-il vraiment s'y accrocher ?

Est-elle déjà hors de portée ?

Je me sens lentement m'enfoncer

Alors j'écris dans ces eaux troublées

 

En essayant de me sauver

J'ai peur de la douleur quand la sentence va tomber

Serait-ce moins douloureux de lâcher ?

Non je ne le ferai pas de mon propre gré

 

As-tu seulement conscience

Qu'avec mon coeur tu joues à outrance ?

Il va bientôt perdre la cadence

J'ai peur de l'atroce sentence

 

J'ai peur comme un enfant en pleurs

J'ai peur et ça me noue le coeur

Il va finir par éclater

Je suis complètement déboussolé

 

Tu me connais, tu le sais

Je me fais souvent des idées

Mais j'ai jamais eu tant l'impression de me noyer

Je pensais savoir nager

 

Tends moi la bouée qui peut me sauver

Donne moi la force de m'y accrocher

De ne surtout pas la lâcher

Ne la laisse pas s'éloigner

Je suis en train de sombrer

La force d'écrire va lentement pourrir

J'ai peur, ça risque de mal finir

 

Putain pourquoi se mettre à aimer ?

Ca fait trop mal de se séparer

Dis moi que ce jour n'est pas arrivé

Dis moi que je me fais des idées

 

Dis moi que tu viendras dans mes bras

Que je pourrais te murmurer mon amour tout bas

Et surtout que tu me le rendras

 

 

 

Et puis bien sûr, les amourettes se terminent et rendent triste le petit G-B

 

Chienne de vie

Une fois de plus : déchiré

Encore un coup, je suis laminé

Les yeux brûlants si secs et si humides

Le coeur chancelant, les yeux dans le vide

Tu fais ta maline

Tu me repousses dans l'abîme

Tu veux me renvoyer au tapis

Putain, chienne de vie

Tu kiffes ça : me faire chialer

Des fois, tu te plais à me faire kiffer

Arrête une bonne fois de jouer

Avec moi, j'en suis déchiré

 

T'aimes ça : m'en faire baver

Tes étapes , plus ou moins dures à passer

J'en suis lassé, j'en suis fatigué

Laisse moi me reposer

Tu fais ta fière,

Tu me re jettes à terre

Tu veux me renvoyer au tapis

Putain, chienne de vie

T'es une vraie sadique

Quand tout va bien, t'envoies des pics

Tu m'attaques, avec tes lames

Qui me noient à chaque fois dans mes larmes

Mal armé, comme sans défense

Face à tes coups et ta puissance

Tu perds peu à peu ma confiance

J'en perds peu à peu mon innocence

Tu fais ta grande

Tu me re fous les glandes

Tu veux me renvoyer au tapis

Putain, chienne de vie

Mais tes épreuves que je subis,

Pas à pas, me solidifient

Un jour peut-être j'aurais du répondant

Je ne réagirai plus comme un enfant

Tu cherches la guerre,

Tu me fais mordre la poussière

Tu me montres que tu domines

Dès que je vais mieux, que j'm'illumine

Tu fais ta forte,

Tu me remets à la porte

Tu veux me renvoyer au tapis

Putain, chienne de vie

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